La Fierté de Crowley
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La Fierté de Crowley

"La fierté de Crowley" -Guilde RP - WOW, Culte de la Rive Noire
 
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 Edward Longshanks : histoire passée et présente.

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AuteurMessage
Edward Longshanks
Front de Libération de Gilnéas



Messages : 40
Date d'inscription : 20/09/2011
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Edward Longshanks : histoire passée et présente. Empty
MessageSujet: Edward Longshanks : histoire passée et présente.   Edward Longshanks : histoire passée et présente. I_icon_minitimeMar 20 Sep - 19:07

Si vous êtes en quête d'une histoire épique et glorieuse, passez votre chemin, car celle de la vie d'Edward Longshanks n'a rien d'épique ou de glorieuse. Ou du moins, pour l'instant.

Edward est le cadet d'une fratrie de quatre enfants, issues d'une modeste famille de Val-Tempête, les Longshanks. L'histoire raconte qu'un aïuel qui vivait du temps où les Peaux-vertes n'avaient pas encore franchis la Porte, du temps où Gilnéas était encore grande rivale de Lordaeron et de Strom, était si grand qu'aucun canasson n'était capable de le porter. D'une taille si démesurée que même les eaux de Quilleport ne pouvaient le submerger dans son intégralité. On s'amuse encore de dire dans la famille qu'il aurait fallut deux hommes solidement bâtis monté l'un sur les épaules de l'autre, et encore un nain ou deux au dessus des premiers pour espérer arriver à la taille de l'énergumène. Son prénom fut oublié, mais c'est sa charpente hors du commun qui lui aurait valu le surnom de Longues-jambes ; ou dans le dialecte Gilnéen, Longshanks ; sobriquet qu'il aurait légué à toute sa descendance. Enfin, ça c'est ce que l'histoire raconte.

Quoi qu'il en soit, Edward, qui était doté d'une bonne carrure sans pour autant être un géant, avait vu le jour au sein de la famille Longshanks il y a de cela bientôt cinquante printemps. Son père, Glenneth, était tailleur ; il gagnait une maigre solde à confectionner des uniformes pour l'honorable armée gilnéenne ; mais Edward n'en saurait dire guère plus à son sujet car son humble père fut emporté par la maladie alors que son fils aîné, qui portait également son prénom, fut à peine en l'âge de travailler, et que lui-même son second fils était encore jeune. Le troisième, Jack, était déjà mort en bas-âge, comme cela arrivait et arrive encore au sein de la plupart des familles modestes. Le benjamin, Caïn, venait à peine de naître lorsque son père s'en alla et que la mère des trois enfants, Meredith, décida de s'installer dans une ferme proche de Havre-du-soir pour subvenir au besoin de sa famille.

Glenn junior, devint peu à peu l'homme de la maison et réussit dans sa nouvelle vie d'agriculteur. Mais peut-être, ou plutôt probablement, devait-il son succès à son jeune frère. Edward, alors qu'il n’était encore qu’un jeune adulte, développa un don ; un de ces dons qui semblaient futiles aux premiers abords mais qui s'étaient avéré en fait forts salutaires aux activités agricoles de sa famille : Edward semblait entretenir une connexion avec les plantes et les céréales ; un peu comme ces ermites, qui vivaient au nord des Confins de la Tourmente et sur les côtes de l’Eminence ou encore dans la Forêt juste au nord de Val-Tempête, et que l’on nommait parfois des druides. Edward avait la capacité de rendre mûr ce qui était encore vert, de rendre la vie à ce qui semblait pourri ; de rendre la moisson plus abondante et la terre plus fertile ; de rendre fécondes les graines semées par son aîné. Glenn et Edward formèrent ainsi une formidable compagnie pendant un temps. Caïn s’engagea dans l’armée de l’Alliance avec la bénédiction de l’oncle Lucius, paladin-officier de la Main d’argent, afin de combattre la Horde ; ce qui lui a valut les pleurs de sa mère et de ses frères. D’abord lorsqu’il s’en est allé guerroyer, ensuite lorsqu’on apprit qu’il n’en reviendrait pas. C’est peut-être le chagrin, ou tout simplement la vieillesse, qui rendit Meredith sénile ; puis mourante. Edward et Glenn en vinrent à l’inhumer peu à peu après la fin de la seconde guerre.

Par la suite, plus rien ne fut comme avant. Les deux frères Longshanks restèrent d’abord unis dans la douleur, se contentant de faire vivre la ferme ; mais il vint un jour, et il était temps que ce jour arrive disait-on au village, où Glenn s’éprit d’une paysanne et en fit sa compagne. Edward sentit que sa place n’était plus de mise à la ferme Longshanks. Oh, il n’en voulait pas à son frère, loin de là s’en faut ; il aimait son aîné et était heureux qu’il trouve son bonheur dans le cœur d’une femme. Mais il était difficile pour lui de vivre avec les deux tourtereaux, dont l’idylle lui fit réaliser qu’il préférait la compagnie des plantes à celles des demoiselles, et la solitude de la nature à la société des hommes. Il quitta donc la ferme et le village de Havre-du-soir et mit à pérégriner à travers le Royaume.

C’est à cette époque qu’il rencontra les gens de son espèce. Des ermites, qui vagabondaient parfois de village en village pour offrir leurs services druidiques. Bien sûr Edward en avait déjà entendu parler ; les gens du village le considéraient parfois comme tel alors qu’il vivait encore avec ses frères et sa mère ; et même parfois aperçu lorsque certains passaient au Havre, mais Glenn refusait leurs services puisque lui et son cadet n’en ressentaient pas le besoin. Une fois qu’il en avait assez appris des arts druidiques, Edward s’installa dans la forêt que l’on qualifiera plus tard de noire ; il vivait le plus souvent seul mais ne s’autorisait pas moins d’entretenir des relations d’érudits avec ses confrères. Comme eux, il cherchait à établir un lien de plus en plus étroit avec la nature et il se devait de partager ses nouvelles connaissances en retour d’autres. Une fois par an, à la période des semences, il remontait vers l’ouest rendre visite à Glenneth et son épouse pour leur prêter son aide.

Et puis vint une décision politique du Roi Grisetête qui bouleversa le Royaume, et la vie d’Edward Longshanks. Gilnéas se retira l’Alliance et s’enfonça dans une totale autarcie, ce qui déclencha la Grande Famine. Dans les premières semaines des dizaines, voir des centaines de vies furent fauchées. Les nobles du Royaume s’en vinrent au point désespéré de mander l’aide de ces ermites. Autrefois inspirant méfiance et craintes, les druides devinrent les nouveaux héros du Royaume et créèrent un nouvel ordre, les Druides de la Moisson. Edward Longshanks en était un. Ce dernier distribuaient son savoir et dispensait ses services à tous ceux que le lui demandaient, mais c’est surtout aux fermes du Havre-du-soir que son don en profitaient. Ces dernières années, la vie d’Edward se résumait à de régulières allées et venues entre sa cabane dans le bois, dans lequel il confectionnait ses breuvages et développait ses connaissances, et le cottage de son frère, offrant les fruits de son don à ceux qu’il croisait à chaque voyage. Et cette vie le contentait. Les villageois s’étaient mis à l’apprécier, les enfants célébraient sa venue et on lui offrait outils et nuits de sommeil au chaud lorsqu’il en exprimait la demande. Ce qu’il se passait en dehors de Gilnéas ne l’intéressait pas, seuls sa passion pour les plantes l’accumulation de la connaissance et les sourires qu’affichaient les paysans à son passage importaient.

Et puis vint la malédiction. Edward ne souvint guère de ce qu’il s’est réellement passé. Son dernier souvenir en tant qu’humain est une nuit étoilée au dessus d’une clairière de sa forêt bien aimé, et d’un sinistre craquement en provenance de la lisière derrière lui. Probablement qu’un homme-loup l’ait attaqué à cet instant précis. Il n’avait jamais entendu parler ni vu de Worgen malgré sa vie forestière ; Edward en déduisit par la suite qu’il devait être une des premières victimes de la terrible malédiction. En tout cas, des années plus tard sa première vision après l’effroyable cauchemar lupin était la main de Célestine, une consœur de son ordre, tenant fermement une potion introduite dans bouche … ou plutôt dans sa gueule. Il n’était plus le même. Le monde également n’était plus le même. Autant était-il l’un des premiers à avoir été touché par la malédiction, autant été l’un des derniers a en avoir été « libéré ». On l’envoya directement à Gilnéas avec d’autres bêtes, des Worgens comme lui. Il apprit de certains d’entre eux qu’un mal encore plus effroyable que la Malédiction s’était abattu sur Lordaeron, transformant ses habitants en de sinistres mort-vivants. Ces Réprouvés, comme ils se faisaient appeler, étaient en passe de conquérir la capitale. Et pour couronner le tout, on disait qu’Havre-de-nuit avait été englouti par les eaux suite à des tremblements de terre. Le sort de son frère tortura Edward. Avait-il survécu aux séismes ? Se trouvait-il au Havre lorsque cela s’est passé ? Etait-il seulement encore humain ? Avait-il été contaminé par les hommes-loups, ou pire, avait-il rejoint les rangs des mort-vivants ?

Inquiet pour son aîné, Edward Longshanks participa néanmoins à la bataille de Gilnéas ; ce fut le chaos. Il n’avait jamais connu la guerre. A présent il utilisait ses horribles griffes pour déchiqueter de la chair en putréfaction. Tout d’abord dégoûté par ses ennemis et par lui-même, le druide se surprit à laisser la bête envahir son être, au point que lorsque le Roi Genn Grisetête déclara l’évacuation vers Quilleport, Longshanks ne savait depuis combien de temps il se battait. Il savait seulement que la bête en lui, son passager noir, aimait ça.

Le voyage vers Darnassus fut long et ennuyeux. Edward Longshanks apprit durant son odyssée navale que le Roi et Darius Crowley, un ancien dissident politique à présent chef du Front de Libération de Gilnéas, s’étaient alliés à des sortes d’elfes. Hormis leurs oreilles, ils ne ressemblaient guère aux pâles elfes de Quel’thalas dont avait entendu parler le Worgen. Ce qui l’avait cependant intéressé était d’apprendre que les Kaldoreis tels qu’ils se nommaient détenaient d’immenses connaissances druidiques et qu’ils étaient prêts à partager ce savoir aux Druides de la Moisson tel que lui. Autrement, Edward tenta d’obtenir des informations sur son frère et sa compagne mais nul ne put répondre à ses requêtes. A mesure que le navire avançait, son âme se rongeait et le regret d’être monté sur ce fichu rafiot s’amplifiait. Edward sentait qu’il aurait dû rester en arrière, à Gilnéas, malgré les cadavres ambulants.

Le Chêne Hurlant était son nouveau foyer, paraît-il. Il ne s’y reposera guère longtemps. Incapable d’apaiser son inquiétude, Edward Longshanks se mit en tête de retourner au plus vite à Gilnéas et rejoignit les rangs d’une sorte de meute à la botte de Darius, la Fierté de Crowley, dont le but était de rassembler le maximum de troupes au service du Front de Libération de Gilnéas. La plupart des soldats du Front était resté en retraite durant l'évacuation et se battait à présent à la frontière gilnéenne, et parfois même au sein de la capitale. Il était impératif pour Edward de rejoindre ces Worgens et de mener son enquête à Gilnéas. Il devait savoir ce qui était arrivé à son aîné, et retracer les évènements qui sont survenus durant ces quatre années de chaos, depuis la Malédiction jusqu'à l'invasion reprouvée. Seuls les résistants gilnéens semblaient aujourd'hui en mesure de l'aider. Grâce à eux, il pourra entrer en Gilnéas et traverser les lignes ennemies.

Arrivé au port de Hurlevent, seule destination dont le trajet n’était pas contrôlé par la flotte reprouvée, le druide s’enquit de se diriger vers le nord. Tout d’abord vers les Carmines ; son oncle Lucius y avait établit résidence et s’était marié à une Azerothienne. Si Glenn avait miraculesement échappé à toutes ces horreurs et avait pu rejoindre le territoire allié, peut-être aurait-il suivit ce chemin. Edouard (comme on le nommait dans les contrées de Hurlevent) se doutait qu’il y ait peu de chance que l’ancien paladin soit encore en vie, mais semblait-il qu’il avait reçu un fils de cette Azerothienne. Avec un peu de chance se trouvait au Comté-du-Lac un jeune homme assez fou pour recevoir un Worgen comme cousin. Et si tel n’est pas le cas, le Druide de la moisson continuera toujours vers le nord, dispensant son savoir mystique et sa médecine naturelle à qui le veut, jusqu’à atteindre Gilnéas. Peu importe que la patrie soit encore si lointaine, le périple si dangereux et les obstacles si nombreux, un Longshanks avance toujours à grands pas.

Vers Gilnéas. Pour Gilnéas. Pour Glenneth Longshanks.

Voilà, j'espère que ça a plut malgré la longueur. C'est la première fois que je fais un récit RP sur wow, après pourtant 5 ans de jeu ^^
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