(Bien que cela vous incitera à le faire, ne prêtez pas attention à la photo de profil, c'est uniquement dans l'attente de trouver quelque chose de plus... Approprié)
Un homme frappe à la porte puis entre promptement. Vous pouvez maintenant le contempler à la lumière vacillante des bougies.
Il est trempé par la pluie battante, ses cheveux dégoulinent et son costume qui semble de très bonne facture pourtant, n'est malheureusement qu'ici l'ombre de ce qu'il était. Ce costume représente tout ce que fut l'homme qui le porte. Autrefois beau et fier, désormais dépossédé et vaincu, il tente toujours de regagner son honneur et continue de se dresser avec force et orgueil, il continue à remplir son rôle et son devoir, il fait ce pour quoi il est, voulant regagner la majesté qui fut la sienne et celle de ses proches.
L'homme lui même possède la carrure d'un homme lambda, des traits forts et rudes de montagnards, une barbe drue, un regard impénétrable et d'assez longs cheveux bruns. Il semble avoir entre trente et quarante ans. Son visage est à moitié défiguré par une large cicatrice ayant pris pour fief de son arcade sourcillière droite à sa lèvre supérieure en passant par son nez. (si cela vous parait au bord du stéréotype, sachez qu'il faut quand même quelques ingrédients pour faire un homme terrassé, je ne suis pas de ceux à la peau lisse)
Il se dresse obstinément droit et fier, malgré l'état manifeste de décrépitude dans lequel la tempête l'a poussé.
Il se met à parler :
"Veuillez m'excuser, j'ai perdu ma carte. Je me suis perdu dans les landes.. Deux fois..
J'imagine que je ferai mieux de me présenter.;
Je me nomme Thibault Sovinien Hercule d'Arlange, Marquis de Côtevent, Vicomte de Bourg-La-Tour et Baron des Trois Dûnes.
Je viens de l'autrefois illustre royaume d'Alterac, désormais grandement perdu, et comme vous j'ai été chassé.
Comme vous je souhaite récupérer mes terres.
Lorsque les félons de mon royaume se sont rangés du côté des Orcs, comme vous le savez, je rejoins une faction de nobles loyalistes refusant d'aider ces démons.
Nous payâmes cher notre loyauté, lorsqu'on nous déposséda par la force de nos terres. Nous résistâmes vaillament, mais le nombre nous écrasant nous... Mais Je raconterai cela une prochaine fois, j'imagine que vous n'en avez cure.
Ainsi, comme je le disais, je fus de même façon que vous chassé de mes terres, et comme vous je souhaite les reprendre.
Pourquoi Gilnéas me direz vous ?
Parce que votre chute est récente et terrible ?
Parce que c'est ici que l'on semble se battre ?
Parce que j'apprécie votre royaume ?
Parce que je connais ou suis lié à certains de vos compatriotes ?
Tout cela à la fois j'imagine...
Mais par dessus tout c'est une idée de l'homme, de la justice, de notre dignité, de notre grandeur, de notre bonté.
Une idée, plus puissante que les haches, que la magie, que la peste, que les cataclysmes.
Une idée pour laquelle il faut se battre..
Ainsi mets je mon bras à votre service, et, si vous le désirez, ainsi frapperai-je.
Merci beaucoup."
*L'homme s'incline bien bas devant l'assemblée en guise de salut*