[Une raison RP à mon absence HRP] Poursuivre sa route...

[Une raison RP à mon absence HRP de durée indéterminée]
( Voyant la tournure des choses et voyant que GW, malgré ce que j'en pensais, est un jeu passionnant et prenant (en jeu et RP parlant), je trouve normal de ne pas tout laisser en plan sans "excuse", au cas où je ne reviendrai pas, ou dans six mois ou... Allez savoir. :s )



Johànn, après avoir été libéré de sa résidence surveillée par Dame Alcéir en personne, avait eu ordre de rester sur les terres de la Vicomtesse. Respectant ces ordres à la lettre, il n'en étais pas moins inquiet de la tournure que prenaient les événements autour de lui. Un beau matin, la maison fût retrouvée vide, ses affaires disparues en même temps que lui même. Sur la table, bien en évidence, deux lettres attendaient leurs destinataires.


Un simple nom sur l'enveloppe : ANCIA

Citation :

Fillette,

Je suis désolé que tu n'aie que ces quelques mots couchés sur le papier pour toute explication. Tu me pensera lâche à fuir ainsi, mais j'y ai mûrement réfléchi. Ma présence en Gilnéas ne pose que des problèmes ; pire encore, elle pourrais vous mettre en danger ou vous faire perdre de rares alliés dans ce monde. C'est la dernière des choses que je désire.
Partir en vous laissant loin derrière moi reste à mes yeux la solution la plus simple pour faire cesser les bisbilles diplomatiques. Un temps, pour être oublié, pour que d'autres sujets prennent plus d'importance.

Malgré ce dernier tour que vous ne me pardonnerez peut être pas cette fois, toi y compris, je veux que tu sache que tu est une personne exceptionnelle. J'aurais été très heureux d'être ton père et je peux t'assurer que, où que tu soit, je ne serais jamais très loin. Vis ta vie, pense à ce que je t'ai dis, profite de ta famille, de ton louveteau, de ton homme (malgré le fait que je m'en suis méfié, je suis certain que tu a fait le bon choix).

Vois tu, comme toi tu est liée à cette terre de Gilnéas, il semblerait bien que j'en sois maudit. Tu ne peux t'en éloigner et je ne peux y rester. C'est comme ça.
Grâce à toi, je me suis retrouvé et réconcilié. Pleinement. Tu n'imagine pas tout ce que tu m'a amené et à quel point ta présence m'a aidé.

Amicalement, ton père de coeur, le loup blanc,

Johann


PS : Si des soirs tu a le coeur gros, porte ton regard au nord et écoute le vent. Parfois, par dessus le bruit des vagues, tu pourras y entendre le long hurlement d'un loup, mais ce sera un chant de réconfort pour toi, et toi seule.

Annoté en grand : Pour la Dame Alcéir - et ma hiérarchie.

Citation :

Dame Alcéir,

A nouveau je vous fait défaut et trahi ma promesse. J'ai bien peur de ne devoir que vous décevoir. Mais, croyez-le ou pas, je ne fuis pas ; je n'ai pensé qu'à Gilnéas et à ceux que j'espère pouvoir considérer comme ayant été mes frères.

Ma présence ne vous cause que des tracas et pourrait vous en causer plus encore. C'est un choix que j'ai fait, résolument réfléchi. Si je pars, je ne poserai plus d'ennui à la communauté. Cette logique m'a incité à disparaître comme un malpropre, c'est totalement indigne du respect que je vous porte. Peut être, un jour, pourrais-je espérer me le faire pardonner.

En attendant, soyez sûre que je ne rejoins pas les terres de l'Alliance, que je n'accède pas à la requête de la dame Campillo et que mes pas ne me porteront pas loin de vos terres. Grâce à votre compassion et à tous ceux qui m'ont aidés parmi les vôtres, grâce à la douceur et à la compréhension d'Ancia, je sais désormais qui et ce que je suis, j'ai cessé de fuir la réalité.

J'irai aux frontières de notre pays pour faire ce que j'estime être juste. Surveiller et traquer. J'y resterai le temps qu'il faudra pour qu'on m'oublie et puis, un jour, je reviendrai vous présenter mes excuses en face.

En attendant cette occasion, je vous implore de prendre soin d'Ancia. Soyez certain de ma gratitude et mon éternel respect envers vous et tous les membre de la Fierté, votre dévoué,

Johann De Lothian

Ancia lisait la lettre laissé à son intention, le visage impassible, la relisant par deux fois afin de mieux comprendre, de l'accepter, installée dans la chambre de ses fils qui jouaient ou piaillaient à leur guise.
A la fin de sa lecture, elle ne ressentit ni chagrin ni colere... juste un profond soulagement.

Johann etait partie, mais cette fois c'etait pour vivre, pour les proteger. Elle comprenait, prete à en faire de même si cela pouvait sauver Larkin, Neagan ou Elias. Un sacrifice utile, digne d'un veritable parent... en tout cas, c'etait sa facon de voir.

Cerise sur le gateau, Epsilon ne le transformerait pas en toutou bien docile, en esclave de la sacro sainte et detestable Lumiere. Un loup ne pouvait etre enchainé, un loup devait etre libre.

Johann etait enfin libre.

Libre de ses tourments, de sa dette, de tout. Elle esperait, maintenant, qu'il trouve sa place en ce monde, qu'il puisse vivre loin des problemes afin de profiter d'une paix largement merité. Il avait assez payé.

Satisfaite, elle prit Elias dans ses bras, le calla contre elle et l'emmena sur les escaliers exterieur, afin de profiter de l'air humide de Gilneas.

- Pars tranquille, mon cher pére, va là où te guide tes pas afin d'y trouver ce que souhaite. Que l'Ombre de Giilneas et le Grand Alpha te protegent longtemps.